Nita et Adrien

Voici deux de mes filleuls (le troisième, Grégoire, étant en Belgique chez sa super maman, Manoëlle). Je voulais que vous voyez cette photo, que ma soeur et Dimitri ont prise. Ils sont actuellement au Cambodge et on été voir Nita, ma filleule cambodgienne depuis 2 ans et demi maintenant. Ils l'ont emmenée à Phom Penh et l'on gardée avec eux pendant quelques jours, lui faisant découvrir la capitale de son pays. Ils ont été merveilleux et elle n'a pas résisté au charme d'Adrien! Je rêve d'aller la voir et de l'emmener une semaine visiter les temples d'Angkor... patience! Elle est ravissante et je suis très fière d'elle! Nous nous écrivons souvent, elle est très intelligente et studieuse. Adrien est magnifique et très déterminé, il marche déjà à à peine 9 mois! Petite boule d'énergie, il met la patience extrême de ma soeur et de Dimitri à rude épreuve, mais "il le vaut bien"! Je suis impatiente que la petite famille démarque aux Fidji! On pense à vous et on vous souhaite bonne route! (Ils ont aussi leur blog, cliquez sur le lien pour y accéder).

Pour ceux qui demandent des photos de nous!

Noël chez Suzie

Baie de Savusavu

Voici la plus belle photo qu'on ai jamais prise!

Notre site web

Notre site web est officiellement lancé :

http://www.veikau.com

n'hésitez pas à laisser des commentaires quant au design, à la navigation, la clareté, etc...

Enfants sur la plage

Les enfants du village ont le choix, pour leurs jeux, entre une mer et une plage magnifiques et une cascade à quelques minutes de là.

Excursion

Notre amie Sharon, et ses deux fils Dylan et Brandon, nous ont emmené en excursion dans un village à 20 min de voiture de Savusavu. Il est lové au coeur des montagnes, au bord d'une mer splendide et d'une rivière énorme. Il a aussi une cascade superbe, où l'on peut nager. Il faut marcher environ 10 min pour y arriver. Là, nous nous sommes baignés avec tous les enfants et ados du village. Nous avons reçu un accueil magnifique et comme toujours chaleureux.

Cascade de sauts

Quoi de plus gai que de sauter d'une cascade devant une foule de spectateur! Les garçons grimpent très haut, parfois jusqu'au top de la cascade, sur des pierres glissantes et attendent quelque temps que tout le monde les regarde. Ils sautent ensuite dans le bassin d'eau fraîche, qui n'est pas si profond que ça... Nous nous sommes tous beignés dans la cascade. L'eau est froide ce qui fait beaucoup de bien quand il fait chaud comme maintenant. Et l'eau est si pure qu'on ne craint pas de boire la tasse. Ce village avec la cascade n'est pas trop loin de chez nous en bateau, nous y retournerons rendre visite à ceux qui nous ont fait un si chaleureux accueils! Il y a aussi une rivière et une plage, paradisiaques! Il y a 18 maisons, ils vivent tous ensemble,reclus dans ce coin de paradis.

Cueillette de noix de cocos

Les enfants du village ont absolument tenu à nous offrir quelques noix de cocos. Quelques uns d'entre eux sont allés les chercher dans des cocotiers. Bien entendu, ils y vont sans protection ni sécurité d'aucune sorte, pieds nus et sourire au lèvres.

Bilibili

Le "Bilibili" (prononcer Mbilimbili) est un radeau de bambous qu'on pousse avec une perche. Les locaux s'en servent pour pêcher ou les enfants pour jouer. Ici, deux enfants s'amusent à l'embouchure de la rivière.

Fijienne

Sharon et ses enfants

Voici Sharon, Brandon et Dylan!

Vue aérienne des coraux

L'avion

L'avion est sans aucun doute nettement mieux que le bateau. La différence de prix n'est pas toujours énorme, ce qui permet de le prendre sans se dire qu'on fait des dépenses excessives. Et puis, si vous ne restez pas comme nous au Fidji pour un temps indéterminé, vous préfèrerez probablement gagner du temps, plutôt que d'en perdre en bateau. Le trajet pour Savusavu n'est même pas de une heure! Evidemment, il ne faut pas compter les retards éventuels au départ, toujours dû au maintenant célèbre "Fiji Time". L'avion est tout petit: on ne peut y mettre qu'une dizaine de personnes (il n'était jamais rempli, les trois fois où nous l'avons pris). C'est plutôt bruyant et tumultueux. Il ne faut pas non plus avoir le mal de l'air, ça bouge énormément. A l'arrivée, ne chercher pas l'aéroport, il n'y en a pas vraiment. C'est une simple piste de terre, on décolle et on se pose sur la même piste. Il y a un cabanon qui fait office de bureau. A Savusavu, la piste donne dans la mer d'un coté, il vaut que le pilote vise bien! Mais c'est quand même génial comme expérience et nous n'avons jamais eu échos d'accidents. Le must, c'est la vue qu'on a de l'avion. D'abord de superbes colines, au-dessus de l'île principale, ensuite une mer bleu azur et des coraux à perte de vue. Ils forment des dessins dans la mer, c'est vraiment magnifique (voir la photo au-dessus). On survole aussi des quantités impressionantes de petites îles. Vous pourrez maintenant décider par vous-même ce que vous prendrez pour venir nous dire bonjour!

Ferry

Voici un des bateaux qui fait la liaison entre Suva, la capitale, et Savusavu, notre ville. Ils sont tous très vieux... tout y est écrit en russe ou en japonais ce qui n'est pas spécialement évident à comprendre! Nous avons fait une fois le trajet en prenant une cabine: vieille, puante et crasseuse, sans compter la chaleur torride, vaguement tempérée par un petit ventilateur accroché au plafond. Cela paraît pourri, ça l'est certainement, mais au moins on y a un peu d'intimité et on peut y dormir, en étant bercé par les mouvements du bateau (attention au mal de mer!). La première classe permet d'avoir accès à une pièce avec air-conditionné, spacieuse, où ils passent des films d'art-martiaux. Au menu: fish and chips, c'est tout!
Devant économiser notre argent, nous avons également testé la classe économique: première et dernière fois! Ben m'a bien traitée de chochotte mais je ne pense pas avoir exagéré! Jugez par vous même: plus d'une cinquantaine de personnes: hommes, femmes, enfants et bébés, entassés dans un petit espace où des fauteuils type "eurolines" sont disposés en rang d'oignon. Les plus chanceux réussissent à avoir plusieurs places rien que pour eux, les autres doivent dormir assis. Beaucoup dorment par terre, un peu partout de sorte qu'il faut régulièrment enjamber des corps pour passer dans les étroits couloirs. Il y a une odeur d'urine plutôt forte, ça doit venir des bébés, quoique... Le top, c'est l'air conditionné: il marche tellement fort que les gens sont obligés de se couvrir en achetant pull, manteau et même bonnet, dans un pays où il fait en moyenne 30 degrés toute l'année! C'est du délire!
J'ai bien essayé de dormir, franchement, mais c'est l'odeur de pipi qui a eu le dessus... dans tout mes états j'ai décidé d'aller dormir sur les banquettes de première classe. Ben a bien du me suivre... heureusement, on avait pris nos sacs de couchage, qui sont prévu pour des températures allant jusqu'à -5 degré.
Il faut également savoir que le trajet dure 12H! Et surtout qu'on ne sait jamais vraiment quand le bateau arrive. Il était prévu pour 22H, nous avons dû attendre environ jusqu'à 23h30 pour voir le bateau arriver! Tout le monde attend dehors, assis, très patiemment. Il n'y a rien, mais alors rien autour, pas un banc ni un abri en cas de pluie, ce qui est très fréquent en cette saison. Ce qui est le plus fou, c'est que tout le monde est là et ne dit rien, personne ne râle, c'est normal, "Fiji Time". Une fois sur le bateau, on ne sait pas non plus quand on arrivera, il peut toujours s'arrêter en plein milieu de la mer, faire demi-tour pour problème technique ou autres... il vaut mieux ne pas avoir de rendez-vous important à l'arrivée! Nous avons été chanceux, on a rencontré un couple qui a mis trois jours pour arriver à Savusavu et un anglais qui a mis quatre jours pour revenir à Suva!
Bon, Ben trouve que c'est pas si terrible et que j'exagère... alors vous pourrez tester vous-même quand vous viendrez!
Sinon, il y a l'avion... et ça c'est la grande classe! Ca fera l'objet d'un autre chapitre

Cheval fidjien

Sur les routes fidjiennes, on peut croiser de nombreux chevaux, attachés avec une corde, ils brouttent l'herbe toujours verte.

Terre rouge

Nous sommes allés une journée à Labasa (prononcer Lambasa), la plus grosse ville de notre île, pour des raisons administratives. Il n'y a pas grand chose à voir ou à faire là-bas, c'est une ville industrielle (plantations de canne à sucre). Pour y arriver, il faut faire une heure de route dans les montagnes, en plein coeur d'une réserve naturelle. Le long de la route, nous croisons d'immenses plantations de pins, à certains moments, on aurait pû croire être en Ardenne! La route fût magnifique, surtout quand on a découvert qu'à certain endroits, la terre est d'un rouge vif... avec le vert tranché des pins et de la végétation, c'était magnifique à voir!

Au revoir Daman!

Nous avons passé la nuit dernière à attendre l'arrivée de Daman... celui-ci ne s'est jamais vraiment montré, il a changé de route. Il faut savoir que juste après avoir posté la première photo de Daman, nous avons entendu qu'il venait de changer de direction et ne se dirigeait plus vers les Yasawas mais directement sur nous! Il a aussi augmenté de catégorie, pour atteindre le niveau 4 (il n'y a que 5 niveaux), soit très dévastateur et dangereux, alerte générale! La radio répétait sans cesse les endroits où se rendre pour être protégé: les villageaois étaient souvent invités à rejoindre l'église ou le temple le plus proche, endroits plus sûr pour se protéger des catastrophes annoncées. On annonçait Daman comme étant encore plus terrible qu'un ouragan précédent (il y a qq années) qui avait détruit énormément et tué 9 personnes dans notre île. Nous étions donc inquiets... nous avons bougé tout ce qui était près des fenêtre, même le lit. Près à passer une nuit blanche et des jours sans eaux et électricité, Ben suivait la trajectoire de Daman sur internet. Il se rapprochait dangereusement, le vent commencait à monter... et puis, je me suis endormie et réveillée se matin sous un superbe soleil. Daman avait dévié de sa course in extrémis et était resté dans l'océan! Seuls quelques villages ont été innondé et sont privés d'eaux.
Sur l'image on voit à gauche, en noir, la trajectoire de la premièer photo, puis son évolution au fil du temps. On voit clairement qu'il évite les Fidji! Merci Daman, c'est très bien d'ête resté en mer! Ben est quand même un peu déçu, il aurait aimé voir ce que ça fait, un gros ouragan... Je suis certaine qu'il en aura l'occasion mais je ne l'espère pas! Il y a en moyenne 10 cyclones par an aux Fidji, en cette saison. On vient d'éviter le premier, on croise les doigts pour les suivants!

Dites bonjour à Daman!

Nous vous présentons notre premier ouragan: Daman! Il est beau et impressionant n'est-ce-pas? Cliquez sur l'image pour l'agrandir et regardez bien... Nous sommes sur la grosse île du nord. L'ouragan est plus à l'ouest et se dirige directement vers l'île sud et les petites îles de l'ouest: les Yasawas (l'endroit le plus touristique). Notre île devrait être touchée à l'ouest. Nous sommes dans la baie de Savusavu, au sud est. Donc logiquement, le centre de l'ouragan ne sera pas sur nous. Mais on attend des vents violents et de nombreuses inondations. Tout le monde se calfeutre, on a mis des grillages à toutes nos fenêtres, les gens font des provisions. Nous avons acheté des bougies et beaucoup d'eau. En réalité, personne ne sait comment l'ouragan va se comporter, il pourrait venir chez nous ou s'éloigner, les vents peuvent augmenter ou baisser... D'un côté, on est assez excité de connaître notre premier ouragan, d'un autre côté c'est assez inquiétant. Ne vous tracassez pas, nous ne risquons rien car notre batiment est en béton et Savusavu est, la majorité du temps, épargné dans ce genre de situation!