Nita et Adrien

Voici deux de mes filleuls (le troisième, Grégoire, étant en Belgique chez sa super maman, Manoëlle). Je voulais que vous voyez cette photo, que ma soeur et Dimitri ont prise. Ils sont actuellement au Cambodge et on été voir Nita, ma filleule cambodgienne depuis 2 ans et demi maintenant. Ils l'ont emmenée à Phom Penh et l'on gardée avec eux pendant quelques jours, lui faisant découvrir la capitale de son pays. Ils ont été merveilleux et elle n'a pas résisté au charme d'Adrien! Je rêve d'aller la voir et de l'emmener une semaine visiter les temples d'Angkor... patience! Elle est ravissante et je suis très fière d'elle! Nous nous écrivons souvent, elle est très intelligente et studieuse. Adrien est magnifique et très déterminé, il marche déjà à à peine 9 mois! Petite boule d'énergie, il met la patience extrême de ma soeur et de Dimitri à rude épreuve, mais "il le vaut bien"! Je suis impatiente que la petite famille démarque aux Fidji! On pense à vous et on vous souhaite bonne route! (Ils ont aussi leur blog, cliquez sur le lien pour y accéder).

Pour ceux qui demandent des photos de nous!

Noël chez Suzie

Baie de Savusavu

Voici la plus belle photo qu'on ai jamais prise!

Notre site web

Notre site web est officiellement lancé :

http://www.veikau.com

n'hésitez pas à laisser des commentaires quant au design, à la navigation, la clareté, etc...

Enfants sur la plage

Les enfants du village ont le choix, pour leurs jeux, entre une mer et une plage magnifiques et une cascade à quelques minutes de là.

Excursion

Notre amie Sharon, et ses deux fils Dylan et Brandon, nous ont emmené en excursion dans un village à 20 min de voiture de Savusavu. Il est lové au coeur des montagnes, au bord d'une mer splendide et d'une rivière énorme. Il a aussi une cascade superbe, où l'on peut nager. Il faut marcher environ 10 min pour y arriver. Là, nous nous sommes baignés avec tous les enfants et ados du village. Nous avons reçu un accueil magnifique et comme toujours chaleureux.

Cascade de sauts

Quoi de plus gai que de sauter d'une cascade devant une foule de spectateur! Les garçons grimpent très haut, parfois jusqu'au top de la cascade, sur des pierres glissantes et attendent quelque temps que tout le monde les regarde. Ils sautent ensuite dans le bassin d'eau fraîche, qui n'est pas si profond que ça... Nous nous sommes tous beignés dans la cascade. L'eau est froide ce qui fait beaucoup de bien quand il fait chaud comme maintenant. Et l'eau est si pure qu'on ne craint pas de boire la tasse. Ce village avec la cascade n'est pas trop loin de chez nous en bateau, nous y retournerons rendre visite à ceux qui nous ont fait un si chaleureux accueils! Il y a aussi une rivière et une plage, paradisiaques! Il y a 18 maisons, ils vivent tous ensemble,reclus dans ce coin de paradis.

Cueillette de noix de cocos

Les enfants du village ont absolument tenu à nous offrir quelques noix de cocos. Quelques uns d'entre eux sont allés les chercher dans des cocotiers. Bien entendu, ils y vont sans protection ni sécurité d'aucune sorte, pieds nus et sourire au lèvres.

Bilibili

Le "Bilibili" (prononcer Mbilimbili) est un radeau de bambous qu'on pousse avec une perche. Les locaux s'en servent pour pêcher ou les enfants pour jouer. Ici, deux enfants s'amusent à l'embouchure de la rivière.

Fijienne

Sharon et ses enfants

Voici Sharon, Brandon et Dylan!

Vue aérienne des coraux

L'avion

L'avion est sans aucun doute nettement mieux que le bateau. La différence de prix n'est pas toujours énorme, ce qui permet de le prendre sans se dire qu'on fait des dépenses excessives. Et puis, si vous ne restez pas comme nous au Fidji pour un temps indéterminé, vous préfèrerez probablement gagner du temps, plutôt que d'en perdre en bateau. Le trajet pour Savusavu n'est même pas de une heure! Evidemment, il ne faut pas compter les retards éventuels au départ, toujours dû au maintenant célèbre "Fiji Time". L'avion est tout petit: on ne peut y mettre qu'une dizaine de personnes (il n'était jamais rempli, les trois fois où nous l'avons pris). C'est plutôt bruyant et tumultueux. Il ne faut pas non plus avoir le mal de l'air, ça bouge énormément. A l'arrivée, ne chercher pas l'aéroport, il n'y en a pas vraiment. C'est une simple piste de terre, on décolle et on se pose sur la même piste. Il y a un cabanon qui fait office de bureau. A Savusavu, la piste donne dans la mer d'un coté, il vaut que le pilote vise bien! Mais c'est quand même génial comme expérience et nous n'avons jamais eu échos d'accidents. Le must, c'est la vue qu'on a de l'avion. D'abord de superbes colines, au-dessus de l'île principale, ensuite une mer bleu azur et des coraux à perte de vue. Ils forment des dessins dans la mer, c'est vraiment magnifique (voir la photo au-dessus). On survole aussi des quantités impressionantes de petites îles. Vous pourrez maintenant décider par vous-même ce que vous prendrez pour venir nous dire bonjour!

Ferry

Voici un des bateaux qui fait la liaison entre Suva, la capitale, et Savusavu, notre ville. Ils sont tous très vieux... tout y est écrit en russe ou en japonais ce qui n'est pas spécialement évident à comprendre! Nous avons fait une fois le trajet en prenant une cabine: vieille, puante et crasseuse, sans compter la chaleur torride, vaguement tempérée par un petit ventilateur accroché au plafond. Cela paraît pourri, ça l'est certainement, mais au moins on y a un peu d'intimité et on peut y dormir, en étant bercé par les mouvements du bateau (attention au mal de mer!). La première classe permet d'avoir accès à une pièce avec air-conditionné, spacieuse, où ils passent des films d'art-martiaux. Au menu: fish and chips, c'est tout!
Devant économiser notre argent, nous avons également testé la classe économique: première et dernière fois! Ben m'a bien traitée de chochotte mais je ne pense pas avoir exagéré! Jugez par vous même: plus d'une cinquantaine de personnes: hommes, femmes, enfants et bébés, entassés dans un petit espace où des fauteuils type "eurolines" sont disposés en rang d'oignon. Les plus chanceux réussissent à avoir plusieurs places rien que pour eux, les autres doivent dormir assis. Beaucoup dorment par terre, un peu partout de sorte qu'il faut régulièrment enjamber des corps pour passer dans les étroits couloirs. Il y a une odeur d'urine plutôt forte, ça doit venir des bébés, quoique... Le top, c'est l'air conditionné: il marche tellement fort que les gens sont obligés de se couvrir en achetant pull, manteau et même bonnet, dans un pays où il fait en moyenne 30 degrés toute l'année! C'est du délire!
J'ai bien essayé de dormir, franchement, mais c'est l'odeur de pipi qui a eu le dessus... dans tout mes états j'ai décidé d'aller dormir sur les banquettes de première classe. Ben a bien du me suivre... heureusement, on avait pris nos sacs de couchage, qui sont prévu pour des températures allant jusqu'à -5 degré.
Il faut également savoir que le trajet dure 12H! Et surtout qu'on ne sait jamais vraiment quand le bateau arrive. Il était prévu pour 22H, nous avons dû attendre environ jusqu'à 23h30 pour voir le bateau arriver! Tout le monde attend dehors, assis, très patiemment. Il n'y a rien, mais alors rien autour, pas un banc ni un abri en cas de pluie, ce qui est très fréquent en cette saison. Ce qui est le plus fou, c'est que tout le monde est là et ne dit rien, personne ne râle, c'est normal, "Fiji Time". Une fois sur le bateau, on ne sait pas non plus quand on arrivera, il peut toujours s'arrêter en plein milieu de la mer, faire demi-tour pour problème technique ou autres... il vaut mieux ne pas avoir de rendez-vous important à l'arrivée! Nous avons été chanceux, on a rencontré un couple qui a mis trois jours pour arriver à Savusavu et un anglais qui a mis quatre jours pour revenir à Suva!
Bon, Ben trouve que c'est pas si terrible et que j'exagère... alors vous pourrez tester vous-même quand vous viendrez!
Sinon, il y a l'avion... et ça c'est la grande classe! Ca fera l'objet d'un autre chapitre

Cheval fidjien

Sur les routes fidjiennes, on peut croiser de nombreux chevaux, attachés avec une corde, ils brouttent l'herbe toujours verte.

Terre rouge

Nous sommes allés une journée à Labasa (prononcer Lambasa), la plus grosse ville de notre île, pour des raisons administratives. Il n'y a pas grand chose à voir ou à faire là-bas, c'est une ville industrielle (plantations de canne à sucre). Pour y arriver, il faut faire une heure de route dans les montagnes, en plein coeur d'une réserve naturelle. Le long de la route, nous croisons d'immenses plantations de pins, à certains moments, on aurait pû croire être en Ardenne! La route fût magnifique, surtout quand on a découvert qu'à certain endroits, la terre est d'un rouge vif... avec le vert tranché des pins et de la végétation, c'était magnifique à voir!

Au revoir Daman!

Nous avons passé la nuit dernière à attendre l'arrivée de Daman... celui-ci ne s'est jamais vraiment montré, il a changé de route. Il faut savoir que juste après avoir posté la première photo de Daman, nous avons entendu qu'il venait de changer de direction et ne se dirigeait plus vers les Yasawas mais directement sur nous! Il a aussi augmenté de catégorie, pour atteindre le niveau 4 (il n'y a que 5 niveaux), soit très dévastateur et dangereux, alerte générale! La radio répétait sans cesse les endroits où se rendre pour être protégé: les villageaois étaient souvent invités à rejoindre l'église ou le temple le plus proche, endroits plus sûr pour se protéger des catastrophes annoncées. On annonçait Daman comme étant encore plus terrible qu'un ouragan précédent (il y a qq années) qui avait détruit énormément et tué 9 personnes dans notre île. Nous étions donc inquiets... nous avons bougé tout ce qui était près des fenêtre, même le lit. Près à passer une nuit blanche et des jours sans eaux et électricité, Ben suivait la trajectoire de Daman sur internet. Il se rapprochait dangereusement, le vent commencait à monter... et puis, je me suis endormie et réveillée se matin sous un superbe soleil. Daman avait dévié de sa course in extrémis et était resté dans l'océan! Seuls quelques villages ont été innondé et sont privés d'eaux.
Sur l'image on voit à gauche, en noir, la trajectoire de la premièer photo, puis son évolution au fil du temps. On voit clairement qu'il évite les Fidji! Merci Daman, c'est très bien d'ête resté en mer! Ben est quand même un peu déçu, il aurait aimé voir ce que ça fait, un gros ouragan... Je suis certaine qu'il en aura l'occasion mais je ne l'espère pas! Il y a en moyenne 10 cyclones par an aux Fidji, en cette saison. On vient d'éviter le premier, on croise les doigts pour les suivants!

Dites bonjour à Daman!

Nous vous présentons notre premier ouragan: Daman! Il est beau et impressionant n'est-ce-pas? Cliquez sur l'image pour l'agrandir et regardez bien... Nous sommes sur la grosse île du nord. L'ouragan est plus à l'ouest et se dirige directement vers l'île sud et les petites îles de l'ouest: les Yasawas (l'endroit le plus touristique). Notre île devrait être touchée à l'ouest. Nous sommes dans la baie de Savusavu, au sud est. Donc logiquement, le centre de l'ouragan ne sera pas sur nous. Mais on attend des vents violents et de nombreuses inondations. Tout le monde se calfeutre, on a mis des grillages à toutes nos fenêtres, les gens font des provisions. Nous avons acheté des bougies et beaucoup d'eau. En réalité, personne ne sait comment l'ouragan va se comporter, il pourrait venir chez nous ou s'éloigner, les vents peuvent augmenter ou baisser... D'un côté, on est assez excité de connaître notre premier ouragan, d'un autre côté c'est assez inquiétant. Ne vous tracassez pas, nous ne risquons rien car notre batiment est en béton et Savusavu est, la majorité du temps, épargné dans ce genre de situation!

Nous avons trouvé un terrain!

Enfin, nous avons trouvé le terrain de nos rêves! Le dernier ayant été vendu entre-temps sans que notre agent immobilier soit au courant (des tas de choses bizarres se passent au Fidji, rien n'est jamais "normal"), nous avons cherché autre chose. Et heureusement!
Nous allons donc nous lancer dans la longue procédure d'achat (pour tout achat par un étranger d'un terrain de plus de un are, le Ministre doit donner son accord! Jamais refusé...).
Il fait 6 hectares (deux de plus que l'autre) et a une plage de plus de 200 mètres, la partie ouest étant un bord de rivière de plus de 300m!!! Nous seront donc très isolés (la route s'arrête à 20 min à pied de là), comme nous le voulions. La plage est à moitié défrichée, le reste étant de la mangrove (voir photos plus bas). Un jeune couple vit sur le terrain et c'est très bien car ils défrichent beaucoup et ont planté bananiers, arbres à papayes... ils ont une vache, des cochons, des poules et des chiens. Si nous nous entendons bien (ce qu'on pense vu leur extrême gentillesse et générosité), nous ne voulons pas les chasser du terrain. Nous aurons de toute façon besoin de gens qui travaillent pour nous et quoi de mieux que ceux qui connaisent déjà l'endroit et qui ont, de surcroît, un bateau! De plus, Anare (l'homme) est le neveu de Ratu Kini, le Ratu de cette région (il y a encore une tradition clanique très forte au Fiji, le Ratu étant le chef de clan). Le Ratu possède la mer... donc si nous voulons toucher à la mangrove, construire un ponton ou quoi que ce soit, il faut son accord. De toute façon, nous devons être en bon termes, c'est indispensable à la réussite de notre entreprise. Il paraît que ce Ratu est vraiment quelqu'un de bien. Il a fait des études universitaires et à vécu à l'étranger de nombreuses années. Il est rentré au village quand son père est mort, pour reprendre la place de chef. Il est indispensable qu'il y ait un chef, c'est lui qui aide tout le monde et possède les richesses, qu'il redistribue. Les Ratus sont en général des hommes bons et responsables. Nous irons boire le Kava (boisson traditionnelle qui fera l'objet d'un aute chapitre!) avec lui et discuter ... Nous verrons ça en temps voulu!

Maison

Voici la maison, ou plutôt le cabanon dans lequel vivent Anari et Betila! L'excellente nouvelle c'est qu'il y a un raccordement à l'eau. Ce sera bien plus facile pour l'approvisionnement en eau et on peut boire cette eau qui vient des montagnes.

Le terrain

Promenade sur le terrain déjà défriché. Dans le fond il y a la mer et juste avant plein de bananiers.

Vue superbe

Voici la vue que nous avons depuis le terrain.

Plage derrière la mangrove

Voici la partie de plage "recouverte" par la mangrove. L'ensemble des plages (avec et sans mangrove) fait environ 200m. Tout au bout, c'est l'embouchure de la rivière. L'avantage est que la plage est en quelque sorte garantie par l'apport constant de terre venant de la rivière. L'inconvénient c'est que à marée basse, la mer se retire très loin et qu'il faut donc marcher pour trouver l'eau (mais est-ce vraiment un inconvénient?). Il faut aussi faire attention en navigant en bateau car la terre envahit l'embouchure et risque de bloquer le passage. Les locaux ont disposé des batons, de façons à savoir où passer sans se retrouver bloqué.

La plage!!!

Voici la plage! N'est-elle pas magnifique??? Elle est vierge, personne ne la nettoye, cela permet une conservation de l'éco-système. Dans le fond, à gauche de l'image, c'est de la mangrove. Elle n'est pas si grande que ça. Nous pensons dégager une partie de l'autre côté, de façon à avoir deux plages séparées par de la nature. Il est aussi important de ne pas détruire complètement cet habitat indispensable pour la préservation de l'environnement.

Vue d'une partie de la plage et du terrain depuis le bateau

Rivière bordant le terrain

Nous sommes dans le bateau, avec Anari comme capitaine. Nous sommes sur la rivière qui borde le terrain. Il y a environ 300m de rives, dont très peu est dégagé. La rivière est grandiose, avec de la mangrove énorme, des tas de plantes et fleurs tropicals. Le plus imporant c'est qu'il y a beaucoup de poissons et de gros crabes qui vivent dans la mangrove, délicieux à manger paraît-il! L'endroit est reposant et silencieux et cette "frontière" aquatique est un atout majeur pour le tourisme mais aussi pour l'accès à l'eau douce, pas toujours évident aux Fidji. Il nous sera aussi possible d'accéder au terrain en voiture: nous la laissons à environ 10 min de là, où la route finit et rencontre la rivière, où nous prendrons alors le bateau.

Technique pour mettre un bateau à l'eau

A l'aide de bambous, le bateau est mis à l'eau. Tous les bras des environs (càd un couple qui pêchait) viennent aider. C'est une caractérisituqe frappante dans ce pays: tout le monde s'entraîde, c'est naturel.

Préparation du bateau

Anari et Betilia préparent leur bateau pour nous ramener à notre voiture par la rivière. C'est un bateau fait main, tout en bois et plutôt grand. Il a un gros moteur pour pouvoir rejoindre Savusavu en 30 min. Ils habitent sur le terrain et sont entrain de le défricher. Ils sont vraiment géniaux et rigolent tout le temps. Ils sont jeunes mariés et n'ont pas d'enfants.

Soirée huppée

Hier soir, vendredi, nous sommes allés à une soirée de charité au très célèbre "Jean-Michel Cousteau Resort" (allez voir sur internet...). Toute la ville s'y trouvait, ou plus exactement les personnes ayant pu payer le ticket d'entrée, hors de prix pour la plupart des locaux. Nous avons rencontrée le "gratin" de Savusavu. Le but de la soirée était de récolter un maximum d'argent pour les populations pauvres des montagnes, ne bénéficiant pas directement du tourisme. Il faut savoir que l'entièreté du staff qui travaillait se soir là, a travaillé gratuitement! C'est magnifique et je n'en connait pas beaucoup qui ferait ça... mais ici, il y a encore un autre sens à la solidarité!
On est arrivé à 18h et on a commencé par faire un tour du propriétaire, tout content de pouvoir découvrir ce luxueux resort sans devoir y loger (la chambre est à minimum 500 euros la nuit!!!). Nous avons vu la toute dernière construction, à peine finie: la villa. Vous prenez un film où des célébrités se prélasse dans un endroit de rêve et vous êtes encore loin du compte... une vraie maison de luxe, à l'abri des regards, avec une plage privée, une piscine extérieure qui fait face à la mer, un lit énorme à côté de la piscine, une cuisine de luxe (mini, mais les stars, ça ne se fatigue pas à cuisiner!), un jaccuzi qui donne sur une fontaine extérieure, des douches de fou à l'intérieur et à l'extérieur et bien entendu, un lit king size ou on pourrait dormir à 5 dedans! Prix de la chambre en basse saison: 1000 euros la nuit. Si vous voulez, on vous fait une réservation quand vous viendrez nous voir! Il paraît que pas mal de célébrités y viennent et c'est sans doute le seul hotel toujours complet, tout au long de l'année! Franchement, on était content de voir ça mais ça sentait trop l'argent, comme l'ensemble du resort d'ailleurs!
Il n'empêche qu'on a passé une soirée géniale. Il y avait des buffets de différentes naionalités et un coktail de bienvenue délicieux!
On a rencontré plein de monde, et c'est le principal! On est enfin sorti de notre trou et on s'est fait des connaissances qu'on espère revoir.
On a terminé la soirée dans une petite boîte, juste à côté de chez nous. C'était terrible: là, que des fidjiens ou presque, et tous entrain de danser sur une musique tonitruante! On a dansé comme des fous jusqu'à 1h du mat, car la loi veut qu'on finisse les soirée à cette heure là! Dommage...

Nous partons dans quelques heures pour Suva, où nous sommes invité à la première communion de Josh. Nous sommes content de revoir Suzie et ses enfants, c'est un peu comme chez nous... On doit aussi faire pas mal de démarches administratives et on ne sait pas quand on pourra rentrer à Savusavu, Fiji Time oblige... On espère quand même ête rentré début de semaine prochaine, et s'organiser une petite fête avec nos nouveaux amis!

Baie de Savusavu et voiliers

Vue du jardin. Il y a une jetée sur laquelle nous nous installons souvent pour mettre les pieds dans l'eau. On va nager là aussi, à défaut de vrai plage. L'eau est vraiment bonne et remplie de poissons multicolores!

Autre vue... toujours aussi belle

Vue de notre studio

Vue de l'appart, sur la baie et sur une petite île qui se trouve juste en face, encore inhabitée. Bientôt, ce sera un Resort de luxe!

Notre studio

Ben, très concentré sur l'ordinateur dans notre studio. Il y a pleins de fenêtres et une vue magnifique! Nous y restons jusqu'au 13 décembre. Après, on verra si on peut aller vivre sur le terrain!

Bula Re

Notre appartement se situe à l'étage. Au rez-de-chaussée, c'est "BulaRé", un resto tenu par une allemande et un fidjien. C'est "le" rendez-vous de la ville, on y voit beaucoup de yachties ou autres étrangers qui sont venus s'installer ici. On y rencontre aussi beaucoup de Fidjiens. Mais le principal, c'est que la nourriture est délicieuse!

La partie la plus dégagée du terrain. Les herbes et fougères arrivent quand-même à hauteur de la taille!
Une fois défriché, il restera les cocotiers...

Bord de mer

On voit la mer en fond! Il y une mini plage qu'il faudra agrandir.

Visite de note "futur" terrain!

Hier nous somme partis en expédition, à la recherche d'un terrain à vendre!
Nous avions trois parcelles à visiter, mais savions déjà qu'une d'entre-elles nous intéressait bien plus...
Pour y arriver, il faut compter environ 40 min de voiture et 20 min à pied dans la brousse ensuite, car la route n'est pas terminée. On arrive dans une jungle avec un soleil de plomb. Et on cherche des marque presque disparues, qui limite note terrain. Et là, le voici:
- tout plat (indispensable si on veut avancer dans les constructions sans devoir louer de bulldozer!)
- à moitié rempli de jungle, le reste n'étant pas vraiment dégagé mais plus facilement accessible.
- il y a une maison en bout de terrain, neuve, petite et impeccable, elle est sur pilotis (aussi indispensable en cas d'inondation). C'est la bonne nouvelle, nous ne savions pas qu'il y en avait une!
- il y a une "plage": une parcelle de 2 mètres environ est dégagée, et on y voit la mer! Le reste du bord de mer, environ 150 m, est recouvert de mangrove. On peut agrandir la plage en dégageant la mangrove. On compte, si on a le terrrain, dégager la moitié et laisser le reste car c'est indispensable à la préservation de l'éco-système. Dedans, on creusera des chemins et on construira une jetée au bout! De cette façon, on pourra marcher dans la mangrove, qui est superbe, et se retrouver, au bout, en plein milieu de la mer! On pourrait même y faire un bar, au milieu de l'eau!

La vue est indescriptiblement belle... le terrain vraiment superbe! Une fois dégagé, il y aura des cocotiers, des palmiers énormes et une vue imprenable. On plantera de nombreux arbres fruitiers et on aura la place pour avoir plein d'animaux! Ben pourra même faire un terrain de rugby! On adore ce terrain même si c'est fou car il y a tout à défricher. Il faudra discipliner la nature, travailler énormément et être inventifs, tout ce qu'on aime!

Une autre chose très rare et excellente pour nous: la mer se retire, laissant plus de terres et donc de plage. En trois ans, elle a reculé de 2 mètes environ! Tous ces mètres gagnés sont bien sûr pour nous!
Les Fidji sont une nouvelle terre, elle continue donc de monter. Avec le réchauffement climatique, l'eau monte aussi bien entendu, mais comme la terre suit, cela devrait limiter les dégâts. De plus, en de rares endroits, comme celui qu'on a vu, la mer se retire au lieu de monter. Tout bénéfice pour nous!

Nous devrons faire la route nous même si nous en voulons une... sinon, on peut y accéder maintenant par bateau, via la mini plage déjà dégagée. C'est envrion 30 min de la ville. Nous pouvons aussi arriver en voiture et la laisser près de la rivière qui n'est pas loin de note terrain, et prendre notre bateau là pour rejoindre notre propriété!

Rien n'est encore certain, mais nous avons bon espoir que cela marche. Tout est lent ici, les papiers n'avancent qu'à la vitesse de la limace et nous devons nous adapter! Y sera-t-on pour Noël??? On croise les doigts!

Croisez aussi les doigts pour nous, cela vous ferra de magnifiques vacances!

Levuka

Cendrine à Levuka, capitale de l'île d'Ovalau...

Visite de Levuka et Depart vers Savusavu

Ce week-end nous avons été à Levuka, "the old capital of Fiji", qui se trouve sur une autre petite île. Nous y sommes allés avec Suzie et ses deux fils, ils sont originaires de là. C'était génial d'être avec des fidjiens et de découvrir cet endroit. Ce qui l'était encore plus, c'est la route pour y arriver. Deux heures depuis la capitale pour prendre le bateau, puis une heure de bateau, puis encore une heure de voiture. Il faut voir les routes qu'on a pris, dingue! Pas terminées, mini-chemins sinueux, trous partout... et une fijienne qui conduit comme une folle! Heureusement qu'on étaient en 4x4! Ca ne nous a pas empêché de crever un pneu et de devoir changer une roue au milieu de nulle part! C'était sans compter sur la gentillesse des gens qui s'arrêtent immédiatement pour nous aider. Nous avons passé un super week-end, ca nous a fait du bien de voir autre chose que la capitale polluée par les voitures.

Une grande nouvelle aujourd'hui, nous avons enfin le papier tant attendu! Nous l'avons reçu ce matin, ce qui tombe très bien puisque nous prenons le bateau dans quelques heures pour rejoindre notre destination finale: Savusavu, sur l'île de Vanua Levu.
Nous sommes attendu là-bas par des amis de Suzie, tout le monde se connait ici, ce qui est très pratique! Les gens de là-bas savent qu'on cherche un terrain et il y en a déjà pleins à voir! Beaucoup sont à vendre et nous espérons trouver ce qu'il nous faut.
Nous nous préparons à partir en bateau, voyage qui durera 12h, ou plus, on ne sait jamais ici! Nous avons pris une cabine car on préfère payer plus pour être dans un endroit décent, plutôt que de dormir par terre au milieu de tous des gens...

N'hésitez pas à écrire des commentaires, des nouvelles de l'actualité ou des histoires qui vous concernent ... ça nous fait plaisir de savoir ce que tout le monde devient dans notre pays devenu si loin!

Dernières nouvelles

Aux dernières nouvelles, nous attendons toujours un papier de l'administration qui nous permettra de remplir un autre papier, qui nous permettra de remplir d'autres papiers... la routine quoi!
Une fois le premier papier reçu, nous l'espérons cette après-midi, nous partirons pour une autre île, Vanua Levu, où nous allons chercher un terrain.
Nous avons fait pas mal de rencontres chez Suzie (entre autres deux Ratu, càd des personnes appartenant à des familles de chefs), nous sommes allés à la messe d'un mariage et à un dîner familial. Tout cela fût très sympa et très intéressant à découvrir!
Il fait très chaud et lorsqu'il ne pleut pas la température grimpe rapidement à plus de 30d°.
Et il ne pleut pas si souvent... pas pour des belges en tout cas! On apprécie même la pluie dans ce pays car cela donne un peu de fraicheur. Apparement, Suva, où nous sommes, est un des endroits les plus pluvieux aux Fidji, ce qui s'annonce bien car c'est tout a fait supportable.
Et s'il y a de la pluie, il y a également de nombreux fruits et légumes délicieux!

Dîner dominical

Cynthia et sa fille, chez qui nous sommes allés dîner dimanche midi.

Mariage

Invités à un mariage, où Ben a dû porter l'habit traditionnel: un Sulu et une Bula Shirt!

Moustiques

Les moustiques nous adorent, particulièrement les pieds de Ben...

Josh et Colin, les deux garçons de Suzie, chez qui nous sommes actuellement.

Voici nos deux numeros de telephones... si cela vous dit de nous appeler et/ou de nous envoyer un sms...

Cendrine: 00679 9775772
Ben: 00679 9775812

Bienvenue dans notre blog!

Chere famille, chers amis,

Comme beaucoup l on demande, voici note blog qui vous permettra de suivre nos aventures et de voir quelques photos...
Nous essayerons de le mettre a jour souvent, bien que nous ne sachions pas encore quelle connection internet nous aurons dans le futur. Ici, a Suva, la capitale, c est facile, mais dans la brousse ce le sera moins!
Sachez deja que nous sommes tres heureux, que les moustiques nous adorent et que nous rencontrons des gens tous plus merveilleux les uns que les autres (on ne mentionnera pas les arnaqueurs, qui existent comme partout)!
Une requete pour ce premier message: Ecrivez-nous un maximum! Car si il est bon de voyager, il est encore meilleur d avoir des nouvelles de la famille et des amis! Nous ne serions pas ici sans vous, votre soutient a tous et a toutes ni sans vos remarques judicieuses!